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La Nébuleuse de l’Aigle fait partie des classiques des observations d’été proche du Sagittaire. Elle est situé plus au nord, dans la constellation du Serpent. M16 désigne en fait l’amas ouvert au centre de la nébuleuse qui, elle, portent la désignation IC 4703.
La partie centrale est devenue populaire après le portrait qu’en a fait le télescope spatiale Hubble en 1995. C’est une pouponnière d’étoiles, d’où le nom un peu ronflant comme aiment les américains de Piliers de la Création
74 poses de 1 minutes
Nikon Z6 défiltré partiel
Lunette Takahashi FSQ-106ED.
Monture Takahashi EM-200 électronique fait maison.
Guidage : ZWO ASI290MM Mini sur diviseur optique QHY OAG-M.
Température : 13°C
Humidité : 70%
SQM : 21.6
Logiciels : auto-guidage avec PHD2, acquisitions avec Astro Photography Tool, traitement avec PixInsight.
Site : L’Epine, Hautes-Alpes, France
C’est un rémanent de supernova dans la constellation des Gémeaux. Je ne la connaissais pas avant de faire la photo.
27 poses de 2 minutes
Nikon Z6 défiltré partiel
Lunette Takahashi FSQ-106ED.
Monture Takahashi EM-200 électronique fait maison.
Guidage : ZWO ASI290MM Mini sur diviseur optique QHY OAG-M
Température : 3 a 1°C
Humidité : 85% a 100%
SQM : 21,2
Logiciels : auto-guidage avec PHD2, acquisitions avec Astro Photography Tool, traitement avec PixInsight.
Site : L’Epine
De gauche à droite, ou de la plus petits à la plus grande :
– IC 417, la petite nébuleuse de l’Araignée
– IC 410, les Têtards
– IC 405, la Nébuleuse de l’Etoile Flamboyante
Prise le 31 décembre 2021, environ une heure avant de changer d’année. Et c’est la seule image du ciel profond de l’année, une année de merde niveau météo.
65 poses de 1 minute
Appareil photo : Nikon Z6 partiellement non filtré
Télescope : Lunette Takahashi FSQ-106ED.
Monture : électronique maison Takahashi EM-200.
Température : 7°C
Humidité : 65%
M² : 21,0
Logiciel : acquisition avec Astro Photography Tool, traitement avec PixInsight.
Lieu : Le Plan, Col du Banchet
Le plafond de nuages s’est installé sur la région grenobloise dès la fin de la mâtiné et n’est pas décidé à bouger. D’après les webcam, il se situe autour de 2000-2100m d’altitude. Donc au dessus du Vercors. On ne pourra pas profiter du brouillard en forêt ni de la mer de nuage. Quant à l’Oisans, c’est plutôt l’inverse. Les nuages du matin se dissipent annonçant une tempête de ciel bleu.
Je me décide pour l’Oisans. Le but est toujours de passé un bon moment en montagne, la photo c’est accessoire.
Des nuages commencent à se former en fin d’après midi. Arrive l’heure d’or, l’heure avant le couché du Soleil. Mais la lumière reste dure avec de fort contrastes. Le Soleil passe a travers des nuages d’altitudes avant se coucher, il n’y aura pas de belles couleurs. Tant pis, ça sera pas pour cette fois. On est quand bien là, à cet endroit magnifique, découvrant une nouvelle vue sur ce sommet que je connais si bien.
Oh mais attend ! Après le coucher il y a l’heure bleu, il va peut-être encore se passer quelque chose. Les nuages sont bien montés, c’est une véritable marré maintenant. Des lueurs persistent dans les montagne et la Lune commence a descendre pour se mettre dans le cadre. Finalement, tous s’aligne…
Bon a part qu’il est tard, les temps de poses s’allongent un peu trop et j’ai pas le bon trépied. Et ensuite il faudra redescendre à la frontale dans la pente herbeuse un peu raide et presque a travers le brouillard ! Tous c’est bien passé. C’était dimanche soir.
Après une longue ascension qui se conclura par un méchant pierrier, je chemine tranquillement sur cette arrête. Les pentes herbeuse ont laissé place a terrain lunaire. Le décors tout autour est grandiose. Ici il n’y a aucun sentier. Pour y venir, il faut connaître le coin. Et ça donne le sentiment d’être privilégié, j’imagine que peu de monde passe par ici.
Je suis au Soleil. Des nuages arrivent par l’ouest. Ils semblent avoir décidé de se ressembler au dessus des Ecrins pour former un plafond bien sombre. La Meije garde sa robe blanche dans la lumière.
Les nuages défilent et déploient leurs ombres. Ils s’embrasent avec les sommets dans la lumière d’une fin d’après midi.
Massif du Soreiller. Parc National des Ecrins. Aout 2020.